Bientôt 12 enfants sous un même toit RÉGION - TROIS-RIVIÈRES

Avoir sept enfants, c'est déjà une grosse famille, mais pas pour un couple de Trois-Rivières qui se prépare à aller en adopter quatre ou même cinq autres en Ukraine.

Julie Joseph est mère à temps plein et elle est suffisamment organisée pour ne pas avoir peur de grossir encore la famille. «C'est vrai que ça en fait beaucoup, on ne peut pas nier ça, mais le fait que je suis à la maison, c'est sûr que ça fait une grosse différence», explique-t-elle.
Le couple ira chercher les autres enfants en Ukraine à l'automne. Ils ont choisi ce pays parce qu'on y tente de ne pas séparer les frères et sœurs.

«C'est une valeur qui nous attirait beaucoup parce qu'on se disait que ça devait favoriser les enfants, cette unité familiale qu'ils ont, de la privilégier et de la garder», précise le père, Joël Lapierre.


Ils pourraient alors adopter une fratrie. Ils ont d'ailleurs déjà adopté deux Ukrainiens. «On connaît leurs besoins émotionnels», estime la mère.

«La motivation, c'est pas nécessairement d'avoir plus d'enfants, mais plutôt d'offrir une famille à des enfants qui n'ont pas la chance d'avoir des parents», poursuit Mme Joseph.

Les deux garçons qu'ils ont pris sous leur aile vivaient dans des orphelinats différents et étaient très émus d'être réunis sous un même toit. Ils se sont bien adaptés à la famille, et attendent maintenant les nouveaux avec impatience.

Les quatre enfants biologiques du couple s'adaptent aussi, même si l'arrivée de nouveaux enfants les inquiète parfois un peu.
Aller chercher quatre ou cinq enfants en Ukraine n'est pas donné. La petite famille amasse donc des dons pour l'aider à défrayer les 85 000$ que cela leur coûtera.

Pour ce faire, Joël Lapierre nagera de Trois-Rivières à Sainte-Anne-de-la-Pérade avec Heïdi Levasseur le 10 juillet prochain. Les dons sont recueillis par l'organisme TDH pour les enfants, qui oeuvre en adoption internationale pour le Québec.